Petit lexique de décodage de la politique polynésienne
Nos politiques, hommes et femmes, sont parfois difficile à comprendre, notamment pour les locuteurs dont la langue maternelle n'est pas le français LB1 (Langue de Bois 1).
Voici donc un petit lexique de traduction -de décodage en fait- que je vous invite à faire évoluer en ajoutant vos entrées via les commentaires de cet article. Là encore, rien a été inventé, ces phrases sortent de la bouche de nos politiques (et la vérité de celle des enfants).
je suis prêt à discuter = quand, et combien on palpe ?
ce n'est pas à l'ordre du jour = c'est pour demain
je suis pas d'accord = non, en forme de "oui"
il faut qu'on voit = je suis d'accord
il faut que je consulte ma base = j'ai déjà décidé
la solution est dans le dialogue = après 10h de négociations, il vont craquer
une ère nouvelle commence = on va devoir rendre les voitures
on a commencé les négociations = il faut que je l'appelle
il faut créer une commission / un observatoire = dans quelques mois, vous aurez oublié
ça se négocie = on n'a pas encore décidé du montant sur les chèques
j'ai appris par voie de presse = je fais genre "je n'étais pas au courant"
je propose une suspension de séance = j'ai faim
le dossier suit son cours = dans quelques mois, vous aurez oublié
dont acte = score 1-0, balle au centre
je ne suis pas mandaté, mais je suis qualifié = j'ai pas besoin de ta permission pour dire des conneries.
Vous y voyez plus clair ? Attention, ça se complique:
ce concours de circonstances a abouti à un dysfonctionnement qui se révèle aujourd'hui dramatique quant à ses conséquences = on y est pour rien, les gars !
Il faut tirer les leçons de cette expérience = avec toutes les conneries que je viens de faire, on va essayer de poursuivre
les touristes veulent pouvoir se promener en ville sans risquer d'être aggressés = les touristes n'ont qu'à acheter à la boutique de l'hôtel
Soyez attentif la prochaine fois qu'un politique se fait coincer par un journaliste, et notez, traduisez, décodez nous tout ça en commentaire.
Mauruuru.